Le président du Parlement, Ibrahim Boudrabela, a déclaré lors de l’ouverture de la session plénière que le président de la République avait exprimé son point de vue sur le projet de loi criminalisant la normalisation. Il a ajouté que le président considère que cette loi compromet la sécurité de la Tunisie et qu’elle est actuellement l’objet de spéculations électorales, rien de plus.
Brahim Bouderbala a affirmé qu’il a transmis cette position aux députés pour qu’ils agissent comme ils le jugent et de façon appropriée.
Dans ce contexte, M. Boudrabela a déclaré : « Le président de la République m’a confirmé, en présence des vice-présidents du Parlement, que la proposition de loi criminalisant la normalisation nuirait aux intérêts extérieurs de la Tunisie. Et que cette loi s’apparente à une atteinte à la sécurité de l’Etat étranger. Ce sujet a pris une dimension strictement électorale, ni plus ni moins. C’est la position du président de la République et je me suis engagé à être transparent avec vous. »