Le SG de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a appelé le ministère de l’Éducation à respecter les accords précédemment conclus, à s’engager à les respecter, et à approfondir la consultation sur les questions en suspens, ainsi qu’à surmonter les difficultés et les crises susceptibles de survenir au cours de l’année scolaire.
Dans un entretien publié par le site Echaab News, organe de presse de l’Union générale tunisienne du travail, Essafi a demandé au pouvoir de tutelle de respecter le droit syndical.
Il a déclaré que le syndicat demandera une révision de certaines questions financières telles que l’activation de certaines allocations spécifiques et la création d’autres allocations, soulignant la nécessité de mettre en œuvre l’accord du 23 mai 2023 et celui du 9 mai 2019. Il a ajouté que l’instance administrative de la fédération se réunira bientôt pour organiser les revendications et trouver des mécanismes de négociation.
Il a parlé de ce qu’il a décrit comme la situation financière précaire des enseignants, soulignant la nécessité de revoir l’échelle des salaires. Que ce soit pour l’enseignement secondaire ou pour les autres secteurs relevant de la fonction publique.
Il a estimé qu’il n’était pas raisonnable que les hommes et les femmes de l’enseignement reçoivent des salaires bas après des années de travail pénible et long dans la profession, soulignant que l’écart de salaire est devenu important par rapport à d’autres secteurs.
Dans le même contexte, il a noté que les établissements éducatifs publics ont vu leur infrastructure se détériorer, en plus d’une pénurie criante de ressources humaines.