L’opération « Déluge d’Al Aqsa » est une démonstration choquante de violence, de discours trompeurs et d’intérêts dissimulés, comme l’a souligné Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur, sur sa page Facebook officielle. Il a déclaré : « L’opération ‘Déluge d’Al Aqsa est un véritable déluge de feu, de sang, de faux masques et de feuilles de vigne. »
M. Kasri a pointé du doigt le cynisme occidental néo-colonial et l’hypocrisie des régimes arabes et islamiques, qui exploitent la souffrance des Palestiniens à des fins électorales ou pour renforcer leur légitimité. Ils deviennent ainsi des pions dans des jeux d’influence menés par des micro-États riches en hydrocarbures ou par des puissances régionales et mondiales cherchant à s’affirmer aux dépens du peuple palestinien, qui endure une véritable tragédie, ressemblant de plus en plus à un holocauste des temps modernes.
Du cynisme néo-colonial occidental au jeu hypocrite
Elyes Kasri précise à cet effet : « Du cynisme néo-colonial occidental au jeu hypocrite de la majorité des régimes arabes et islamiques, dont certains effacent les souffrances des Palestiniens pour en faire un instrument électoral et de légitimation interne, ou un pion dans un jeu d’influence disproportionné, en particulier de la part de micro-États dopés aux hydrocarbures ou de puissances régionales et extra-régionales cherchant à s’affirmer sur les cadavres des Palestiniens. »
Cela laisse entendre que le prétendu débat sur la normalisation des relations avec Israël dissimule mal le fait que la Tunisie s’est abstenue lors du vote à New York en faveur d’une trêve humanitaire à Gaza. Elyes Kasri souligne également : « Le faux débat au sujet de la criminalisation de la normalisation avec Israël masque mal l’abstention de la Tunisie au vote à New York en faveur d’une trêve humanitaire à Gaza, et l’absence de la diplomatie tunisienne sur l’échiquier diplomatique et géostratégique mondial pour atténuer les souffrances du peuple palestinien. Un observateur étranger pourrait avoir l’impression que la Tunisie est empêtrée dans un soliloque décousu, discordant et coupée des réalités du monde extérieur. »