Le dernier rapport de la Banque mondiale met en garde contre les conséquences potentielles d’un conflit au Moyen-Orient sur les marchés mondiaux des matières premières.
Selon le rapport de la Banque mondiale, les effets sur les marchés des produits de base devraient être limités si le conflit ne s’étend pas. Dans le scénario de référence, les prix du pétrole augmenteraient temporairement, mais se stabiliseraient ensuite. Cependant, le rapport décrit également trois scénarios de risque basés sur l’expérience historique depuis les années 1970, avec des impacts plus importants en cas d’intensification du conflit.
Les conséquences d’un conflit majeur au Moyen-Orient pourraient inclure une hausse significative des prix du pétrole. Ce qui pourrait engendrer non seulement une augmentation des prix des denrées alimentaires mais aussi cela pourrait aggraver l’inflation ainsi que l’insécurité alimentaire, notamment dans les pays en développement.
Le rapport souligne entre autres l’impact limité jusqu’à présent. De ce fait, les responsables politiques doivent rester vigilants, car certaines matières premières, comme l’or, ont déjà enregistré des hausses de prix en raison de l’incertitude géopolitique.
Par ailleurs, selon les recommandations de la BM, il est important pour les pays en développement de prendre des mesures pour gérer une éventuelle hausse de l’inflation. Ce qui éviterait des restrictions commerciales tout en améliorant les filets de protection sociale.
En somme, pour le long terme, la transition vers les sources d’énergie renouvelable est également suggérée pour renforcer la sécurité énergétique et atténuer les effets du choc.