Le Maroc, aux côtés d’un groupe de pays, a signé une déclaration politique adoptée par les États-Unis d’Amérique. Elle concerne l’utilisation militaire de l’intelligence artificielle (IA). De même qu’elle fournit un cadre standard qui aborde l’utilisation de ses capacités artificielles dans le domaine militaire, et vise à construire un consensus international sur un comportement ‘responsable’ et à guider les pays dans leur développement et leur déploiement.
L’utilisation de l’IA militaire fournit également une base solide pour l’échange de meilleures pratiques dans ce domaine et d’expériences entre les pays. C’est ce qui ressort d’un communiqué de la Maison Blanche américaine, tel que rapporté par le site marocain Hess Press.
La même source a souligné que Washington mènera des dialogues réguliers entre les pays soutenant cette déclaration pour renforcer le soutien international de ces pratiques. Tout en notant que « les pays concernés se réuniront au cours du premier trimestre de l’année prochaine pour entamer les prochaines étapes », dans le cadre de finaliser les termes de l’accord. Le Maroc étant le seul pays d’Afrique du Nord qui a rejoint la déclaration signée à ses côtés par d’autres pays comme l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, le Portugal, la Grande-Bretagne; et appelant en même temps tous les pays à soutenir cette déclaration et à la rejoindre pour promouvoir l’utilisation militaire responsable de l’intelligence artificielle.
Ainsi, le communiqué cite Kamala Harris, vice-présidente des Etats-Unis, qui a déclaré que son pays « croit fondamentalement que la technologie ayant un impact mondial mérite de fonctionner dans un cadre mondial. Par conséquent, afin d’assurer l’ordre et la stabilité au milieu des changements technologiques auxquels le monde est témoin, je crois fermement que nous devons être guidés par un ensemble commun de normes et d’accords entre les pays ». D’ailleurs, elle note que « Washington continuera à travailler avec ses alliés et partenaires à appliquer les règles et normes internationales actuelles en matière de renseignement artificiel et à travailler à la création de nouvelles règles et normes ».