Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a reçu, mardi 7 novembre 2023, au siège de l’organisation patronale, une délégation du Conseil oléicole international (COI) conduite par son directeur exécutif, Abdelatif Ghedira, et le directeur exécutif adjoint, Jaime Lillo. L’entretien s’est déroulé en présence de Hichem Elloumi, vice-président du patronat, et d’Abdelsalam Elwadh, président du Comité consultatif du Conseil international de l’olivier et membre du bureau exécutif de l’UTICA, ainsi que Nasser Jeljeli et Khaled Salmi, membres du bureau exécutif, et Chahab Salama, président de l’Université nationale des industries alimentaires.
Cette réunion intervient juste avant la célébration de la Journée mondiale de l’olivier en novembre. Elle a particulièrement abordé les défis auxquels sont confrontés les pays producteurs et exportateurs d’huile d’olive pour promouvoir ce secteur et éliminer toutes les entraves pour soutenir sa production et son exportation. D’autant plus que la consommation mondiale de ce produit ne dépasse pas 2 %.
Les participants ont souligné que l’expérience humaine face à la crise de la COVID-19 nécessite une attention accrue à la santé humaine. Soutenir la production et l’exportation d’huile d’olive s’inscrit donc dans cette démarche en tant que produit de santé, en considérant les implications environnementales de la culture et de l’industrie de l’olivier. Notamment face aux défis climatiques et à la pénurie d’eau qui menacent la sécurité alimentaire dans le monde.
Les membres de l’UTICA ont également souligné la nécessité de réviser la part annuelle accordée à la Tunisie par l’Union européenne et de lever toutes les barrières à l’exportation de l’huile d’olive tunisienne. En raison de la faible consommation mondiale de cette substance vitale, les pays producteurs ne devraient pas être en concurrence, mais plutôt se compléter mutuellement pour promouvoir ce secteur vital. Les barrières douanières et non douanières n’ont fait qu’augmenter son coût et entraver son accès aux consommateurs dans le monde, ont-ils encore relevé.