Le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Ibrahim Hussein Taha, et la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa, ont souligné lors de leur entretien hier, mercredi 8 novembre, le rôle que la Banque islamique de développement (BID) peut jouer pour soutenir les efforts de la Tunisie dans les stratégies d’autonomisation économique des femmes.
Selon un communiqué du ministère, la réunion s’est déroulée en marge de la Conférence de Djeddah sur « Les femmes en Islam: statut et autonomisation ». Et elle a été l’occasion d’évoquer les opportunités de coopération possibles entre la Tunisie et l’OCI; ainsi que les moyens permettant de bénéficier davantage de l’expérience tunisienne pionnière en matière des droits de la femme. En plus de présenter les perspectives de renforcement de la coopération et du partenariat entre les deux parties dans le cadre du plan d’action de l’organisation pour la promotion de la femme. D’autant plus que les recommandations de la conférence de Djeddah ont porté sur les questions de l’éducation et de l’autonomisation économique des femmes.
En outre, la réunion a porté sur le leadership de la Tunisie dans les domaines liés aux indicateurs de l’éducation des femmes et de sa forte présence dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et du monde des affaires.
La volonté de l’OCI de voir la Tunisie adhérer à l’Organisation pour le Développement de la Femme de l’OCI, qui est une organisation gouvernementale internationale et l’un des organes spécialisés de l’Organisation de la Coopération Islamique, a également été évoquée, lors de cette rencontre.
Enfin, le secrétaire général de l’OCI a indiqué, à cette occasion, que l’adhésion de la Tunisie à cette organisation représentera un véritable atout étant donné son expérience pionnière dans ce domaine.
Avec TAP