Le taux de croissance du PIB, exprimé aux prix constants de 2015, s’est établi à 1,2 % au premier semestre de l’année 2023; après 2,4 % le semestre précédent. C’est ce qu’indique la BCT, dans sa note de conjoncture sur les évolutions économiques et monétaires publiée jeudi 9 novembre 2023.
Au cours de ce semestre, le constat a été mitigé. L’activité s’est bien comportée au premier trimestre (+1,9 % en glissement annuel (GA)); mais elle s’est sensiblement ralentie au deuxième (+0,6 % en GA). En variation trimestrielle (VT), l’activité économique s’est contractée de 1,3 %, au deuxième trimestre de 2023; après avoir progressé de 0,7 % au premier trimestre.
Cette évolution porte la marque, essentiellement, de la baisse de la valeur ajoutée (VA) du secteur de l’agriculture, sylviculture et pêche (-7,9 % en VT et -12,5 % en GA, avec une contribution négative de -0,7 % à la croissance) et de la contreperformance des industries non manufacturières (-3,9 % en VT et -5,5 % en GA, avec une contribution négative de -0,3 %). Et, à un moindre degré, des industries manufacturières (-2,0 % en VT et -0,2 % en GA, avec une contribution négative de -0,3 %).
Toutefois, la VA des activités non marchandes a augmenté de 0,5 %, au deuxième trimestre de 2023, comparativement au trimestre précédent, contribuant à hauteur de 0,1 % à la croissance du PIB.
Durant le second trimestre de l’année en cours, la VA a stagné au niveau des services marchands (0 % en VT, après 0,5 %), et a baissé légèrement au niveau des impôts nets de subventions (-1,3 %, après 12,1 % au premier trimestre).
La BCT a fait état dans sa note, de mauvaises performances pour les secteurs minier, énergétique et agricole, durant les neuf premiers mois de 2023. Des performances qui ne sont pas sans effet sur le niveau de croissance réalisé.