Israël a levé environ 30 milliards de shekels (près de 8 milliards de dollars) de dettes depuis le début de la guerre à Gaza, révèle le ministère des Finances israélien.
Selon le ministère, 4,1 milliards de dollars de ce montant étaient des dettes libellées en dollars émises sur les marchés internationaux.
Lundi 13 courant, le ministère aurait levé 957 millions de dollars supplémentaires sur le marché local lors de ses enchères hebdomadaires d’obligations. Les responsables ont affirmé que le gouvernement peut désormais « financer pleinement et de manière optimale tous ses besoins ».
Le gouvernement israélien a considérablement augmenté ses dépenses afin de financer l’armée et d’indemniser les entreprises proches de la frontière avec Gaza, ainsi que les familles des victimes et des otages pris par le Hamas. Tout cela a conduit à un déficit budgétaire record, qui a grimpé le mois dernier à 6 milliards de dollars, soit une multiplication par plus de sept par rapport à il y a un an.
Le ministère des Finances a également annoncé son intention d’emprunter 75 % de plus en novembre que le mois dernier. Pendant ce temps, le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a appelé le gouvernement à équilibrer « le soutien à l’économie et le maintien d’une situation budgétaire saine ».
La promesse du Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu d’« ouvrir les robinets » pour aider les personnes touchées par le conflit avec le Hamas fera fortement augmenter le déficit et le ratio dette/PIB jusqu’en 2024, estiment les économistes.