11 mandats de dépôts ont été émis contre 18 employés de la prison de Mornaguia. Cela intervient en marge de l’évasion de cinq terroristes de cette prison, réputée comme la plus sûre du pays.
Le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a émis des mandats de dépôt contre onze employés de la prison de Mornaguia. Les sept autres sont toujours placés en garde à vue en attendant leur interrogatoire. Le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a prolongé leur détention à l’unité de sécurité chargée de l’enquête relative à l’affaire de la fuite de cinq terroristes de la prison de Mornaguia.
Selon la radio Mosaïque fm, il a été décidé hier, mercredi 15 novembre 2023, d’ouvrir une information judiciaire à l’encontre des agents détenus. Les accusés ont été interrogés par le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, jusqu’à ce jeudi matin. Ce dernier a finalement émis des mandats de dépôt contre onze d’entre eux.
Deux mandats de dépôt ont été émis, par ailleurs, contre chacun des cinq terroristes qui s’étaient évadés, le 31 octobre dernier, de la Prison civile de Mornaguia. Ces deux mandats concernent leur évasion et le hold-up perpétré, peu de temps après, dans une agence bancaire à Boumhel.
A cet égard, soulignons que Ahmed Melki, alias le Somalien, a été arrêté le 5 novembre à Hay Ettadhamen. Ses quatre autres acolytes Ameur Balâazi, Raed Touati, Alaa Ghazouani et Nader Ghanmi l’ont été le 7 novembre au mont Boukornine. Ce dossier avait ému l’opinion publique tunisienne et le président de la République avait été formel en parlant d’exfiltration.
Enfin, notons que le directeur de la prison civile de Mornaguia a été limogé avant d’être arrêté.