Le chef de l’humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a dévoilé, mercredi 15 novembre, un plan en dix points pour « pour freiner le carnage » dans la bande de Gaza.
Cette initiative intervient cinq semaines après que le Hamas a lancé des roquettes sur Israël causant la mort d’un peu plus d’un millier de personnes, et fait environ 240 otages. En riposte à cette attaque, Israël a commencé à bombarder les infrastructures de Gaza tuant 11 000 Palestiniens, selon le site d’informations ONU Info.
Suite à ces massacres, Martin Griffiths a appelé les deux belligérants (le Hamas et Israël), dans un plan de paix en dix points, à un cessez-le-feu en vue d’assurer un « flux sûr et continu de convois d’aide » vers Gaza.
En effet, en complément du point de passage de Rafah depuis l’Egypte, il faut ouvrir un autre à Kerem Shalom et inclure les fournisseurs du secteur privé dans ce plan, conformément au plan en 10 points. « Le mot clé ici est que l’aide continue doit être fiable […] Les gens doivent savoir qu’une aide arrivera demain ou après-demain », a-t-il dit. « Ils doivent savoir qu’ils ont le temps de consommer ces fournitures, car d’autres arriveront au moment suivant ».
Le chef de l’humanitaire de l’ONU a déclaré que l’accès au carburant aux Palestiniens, condition essentielle à l’acheminement de toute aide, devrait également être rendu possible « en quantités suffisantes » pour fournir les services de base aux Gazaouis. Il est impératif d’augmenter le nombre d’abris disponibles pour les Palestiniens contraints de quitter leur domicile dans le nord de Gaza suite à l’ordre israélienne d’évacuation. Un camion transportant 23 000 litres de carburant est entré à Gaza, mercredi 15 novembre. Cependant, Israël a réduit son utilisation au seul transport de l’aide depuis Rafah.