Le directeur général du Groupe La Paix et organisateur du Salon international des industries alimentaires, Ali Miaoui, revient dans une déclaration à L’Economiste Maghrébin sur les détails de cette première édition qui se tient du 16 au 18 novembre 2023 à Yasmine Hammamet.
Ali Miaoui affirme que le Groupe La Paix préparait le terrain pour le déroulement du Salon depuis un an et demi. Pour lui, la mission n’était pas aisée, rappelant qu’auparavant, plusieurs entreprises ont essayé d’organiser un salon sur les industries alimentaires, mais n’y sont pas parvenues, car « ce n’est pas facile de rassembler les représentants du secteur privé et les représentants du secteur public ».
L’intervenant explique que le salon se base sur trois piliers. Le premier pilier concerne l’exposition et la mise en valeur des produits tunisiens.
D’ailleurs, le salon compte 80 exposants, dont 30 exposent les produits du terroir et à peu près une quarantaine qui représentent les secteurs public et privé. Dans le même contexte, il fait savoir que la majorité des participants font partie du secteur public. Il estime que la situation du secteur des industries alimentaires n’a pas permis à plusieurs entreprises d’y participer. Cependant, ils visitent le salon et effectuent des entretiens avec les acheteurs potentiels.
A noter que le salon a prévu un pavillon pour les start-up qui exercent dans le secteur de l’agroalimentaire.
Le deuxième pilier du salon, ce sont les rencontres B2B. Ali Miaoui affirme que si les rencontres B2B sont très importantes pour favoriser les partenariats et les transactions et appuyer le produit exposé, la présence des acheteurs potentiels et des investisseurs l’est aussi.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que 140 investisseurs/acheteurs potentiels participent au salon, dont 34 d’Italie, en collaboration avec la Chambre tuniso-italienne présente également avec un stand, 12 acheteurs potentiels/investisseurs par l’intermédiaire de Business France, une délégation libyenne, une autre du Bénin présidée par le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, les huit présidents régionaux du Comesa, une délégation algérienne conduite par le président de la Confédération algérienne du patronat, soit l’organisation homologue de l’Utica en Tunisie. Et deux acheteurs potentiels/investisseurs canadiens. L’organisateur du Forum affirme ainsi que 20 nationalités sont représentées dans le salon.
Le troisième pilier est le forum. « Nous nous sommes dit que nous devons avoir nos propres forums », lance-t-il. Le salon prévoit trois forums au rythme d’un forum par jour. Le premier porte sur la sécurité et la souveraineté alimentaire.
Encadré par la Fipa, le deuxième forum portera sur l’investissement et le développement des partenariats dans le secteur de l’alimentaire. Encadré par le Cepex, le troisième forum porte sur le développement des exportations dans plusieurs pays.
Répondant à une question qui porte sur la situation et les perspectives du salon, l’organisateur indique: « Il n’existe aucun salon qui ait bénéficié d’une notoriété dès sa première édition. C’est un travail de longue haleine et à travers les années. C’est une première année. Je pense que le niveau de participation n’est pas assez élevé. Nous devons préserver la même qualité des invités et des experts et sensibiliser les entreprises à la participation dans les prochaines éditions ».
« Pour une meilleure réussite du salon, il semble qu’il n’est pas suffisant de parler uniquement du secteur des industries alimentaires mais qu’il faut aussi parler des métiers connexes lors de la prochaine édition », conclut-il.