L’adjoint au président de l’Assemblée des représentant du peuple chargé Fadel Ben Turkia, a clarifié dans une déclaration à Mosaïque, samedi, que l’ARP a soumis la plupart des dossiers de ses employés au comité d’audit des recrutements datent depuis 2011. Il revient sur le sujet des voitures administratives.
Ben Turkia a déclaré que l’ARP avait demandé un budget de 50 millions de dinars, « mais de manière unilatérale, l’organe budgétaire du ministère des Finances et du gouvernement a approuvé seulement un budget de 38 millions de dinars. Et ce sans discussion avec la commission parlementaire compétente, ce qui est une procédure irrégulière , » selon lui.
Il a ajouté : « Avec le budget actuel alloué au Parlement, il est impossible d’améliorer les salaires des députés, estimés à 2350 dinars plus une allocation de séjour de 900 dinars par mois. »
Fadel Ben Turkia a souligné que l’approbation d’une allocation exceptionnelle de mille dinars pour chaque député pour les mois d’octobre, novembre et décembre a eu lieu, mais les députés n’en ont pas encore bénéficié.
En ce qui concerne le renouvellement de la flotte des voitures de l’ARP et celle de son président l, Ben Turkia a confirmé que le ministère des Finances avait rejeté tous les types de voitures en raison des instructions du président de la République en faveur de l’austérité et de l’interdiction d’acheter des voitures administratives, quelle que soit leur valeur, pendant toute l’année 2024.
Une étude menée par l’Association tunisienne de lutte contre la corruption avance le chiffre de 760 MDT pour le coût annuel de la réparation des voitures de service et de celles administratives.
Toujours selon la même étude, le nombre de voitures administratives a connu, de 2012 à 2015, une hausse de 11 mille voitures pour atteindre 84 mille voitures. Soit une voiture pour 8 fonctionnaires. La même étude avance que 64% de la subvention en hydrocarbures vont aux voitures administratives et de service.
Il est à rappeler que des actions citoyennes sur les réseaux sociaux ont révélé l’utilisation abusive des voitures administratives en dehors du cadre du travail. Des internautes et des activistes de la société civile ont pris soin de filmer et prendre en photo les voitures en infraction.