Le secrétaire général du mouvement Tunisie en Avant, Abid Briki, a dressé un état des lieux de la situation politique. C’était lors de son passage sur les ondes de Shems fm, lundi 20 novembre 2023.
Il a évoqué la nécessité de réviser plusieurs lois, dont celle régissant les marchés publics. En soulignant la révision de leur rôle, mais aussi les fonctions du comité des marchés. Il a ajouté que la question de la supervision en général devrait être au centre des révisions. Il précise qu’il n’est pas possible de surveiller les monopoles avec une petite équipe de contrôleurs.
Dans cet ordre d’idées, il plaide en faveur du renforcement de l’appareil de contrôle et de la multiplication du nombre d’agents pour permettre la réalisation de toutes les opérations de contrôle nécessaires.
Sur un autre volet lié à la réconciliation pénale, il met l’accent sur la nécessité de ne pas laisser celle-ci devenir un élément perturbateur pour les hommes d’affaires et les investisseurs. En effet, il explique que la réconciliation pénale ne devrait pas se baser sur l’indulgence ou la prison, appelant à encourager le capital à investir.
En d’autres termes, il pense que la réconciliation pénale ne devrait pas avoir d’implications négatives. Tout en précisant qu’il est en faveur de la responsabilisation des personnes impliquées, mais contre la perturbation.
Quant au volet des biens confisqués, Abid Briki reconnaît l’existence de réseaux tentaculaires. D’ailleurs, il insiste sur la nécessité d’ouvrir des dossiers et de mener les enquêtes nécessaires.
Enfin, notons qu’Abid Briki a été ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption.