Dans une déclaration, Abir Moussi, présidente du parti destourien libre PDL, fait état de son arrestation arbitraire depuis le 3 octobre 2023.
Elle souligne via une lettre adressée à l’opinion publique, mais aussi à son parti la détérioration de sa santé. Elle précise à cet effet que cet état a été attribué aux mauvais traitements subis lors de son enlèvement.
De plus, Abir Moussi demande des examens médicaux, un certificat médical initial et l’accès à des équipements médicaux dans le centre de détention. Tout comme elle pointe du doigt le pouvoir exécutif qu’elle rend responsable de son état de santé, notamment pour les abus physiques et moraux subis; tout en réaffirmant sa détermination à défendre ses droits.
Par ailleurs, elle appelle l’administration du centre de détention à fournir les enregistrements des caméras de surveillance installées à l’intérieur de l’établissement qui prouvent son incapacité à marcher et à s’asseoir normalement.
Elle lance un appel au bâtonnier de l’Ordre des avocats à lui rendre visite pour constater son état de santé, suivre son dossier et garantir son droit à la santé dans des conditions qui assurent sa dignité ainsi que sa sécurité.
Rappelons qu’il y a quelques jours de cela, le comité de défense d’Abir Moussi a tenu une conférence de presse au siège du Parti destourien libre (PDL) pour faire le point sur la détention de la présidente du PDL.
Mohamed Karim Krifa, membre du comité de défense, a remis en question la validité du procès-verbal de garde à vue et de la décision de mise en détention, faisant référence au 2 octobre comme date de son arrestation devant le bureau d’ordre de la présidence de la République alors qu’elle l’a été arrêtée le 3 octobre. Selon lui, “le procès-verbal de garde à vue et la décision de la mise en détention étaient viciés”