La libération des otages dans le cadre d’une trêve temporaire entre Israël et le Hamas n’aura pas lieu avant vendredi 24 novembre 2023, ont déclaré le conseiller à la sécurité nationale d’Israël et les États-Unis, anéantissant ainsi les espoirs des proches que certains seraient libérés ce jeudi.
Israël et le Hamas ont convenu, mercredi 22 novembre, d’un cessez-le-feu à Gaza pendant au moins quatre jours, pour laisser entrer l’aide humanitaire et libérer au moins 50 otages détenus par des militants dans l’enclave en échange d’au moins 150 Palestiniens emprisonnés en Israël.
L’heure du début de la trêve et de la libération des otages capturés par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre contre Israël n’a pas encore été officiellement annoncée.
Lire aussi : Israël et le Hamas conviennent d’une trêve de 4 jours, de la libération des otages et de l’aide à Gaza
S’exprimant ce jeudi matin 23 courant, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majid ben Mohammed Al Ansari, a déclaré qu’une annonce sur le début de la trêve pourrait intervenir dans les prochaines heures. Le Qatar a joué un rôle de médiateur dans les négociations sur la trêve.
« Les négociations sur la libération de nos otages progressent et se poursuivent constamment », a déclaré le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, dans un communiqué publié par le bureau du Premier ministre. « Le début de la libération aura lieu conformément à l’accord initial entre les parties, et pas avant vendredi ».
La porte-parole de la Maison Blanche, Adrienne Watson, a déclaré que les derniers détails logistiques de la publication étaient en cours d’élaboration. « C’est en bonne voie et nous espérons que la mise en œuvre commencera vendredi matin », a-t-elle précisé.
La chaîne de télévision publique israélienne, Kan, citant un responsable israélien non identifié, a rapporté que la trêve avait été retardée de 24 heures parce que l’accord n’avait pas été signé par le Hamas et le médiateur Qatar. Le responsable s’est dit optimiste quant à la mise en œuvre de l’accord une fois signé.
« Personne n’a dit qu’il y aurait une libération demain (ce jeudi), à l’exception des médias… Nous avons dû préciser qu’aucune libération n’était prévue avant vendredi, en raison de l’incertitude à laquelle sont confrontées les familles des otages », a cité Kan, citant une source au sein du Premier ministre israélien. C’est ce qu’a déclaré le bureau de Benjamin Netanyahu.
Les médias israéliens, citant des responsables anonymes, ont rapporté que la pause dans les combats avec le Hamas ne commencerait pas non plus avant vendredi. Le site d’information israélien Ynet a rapporté qu’Israël n’avait pas encore reçu les noms des otages dont la libération par le Hamas était prévue.
Les combats ne se sont pas arrêtés tôt ce jeudi matin
Les médias palestiniens ont déclaré que l’aviation et l’artillerie israéliennes avaient frappé la ville de Khan Younis, dans le sud de Gaza, en au moins deux vagues et que 15 personnes y avaient la mort. Des attaques ont également été signalées dans plusieurs autres parties de Gaza, notamment dans les camps de Jabalia et Nuseirat.
En Israël, des sirènes avertissant des tirs de roquettes en provenance de Gaza ont retenti dans les communautés proches de la frontière avec l’enclave de Gaza, a indiqué l’armée.