Le projet de loi de finances pour l’année 2024 (PLF) ne comprend pas de mesures de lutte contre l’économie parallèle, n’encourage pas l’investissement privé et ne soutient pas les secteurs industriel et commercial. C’est ce qu’affirme le nouveau bureau de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT).
Lors d’une séance d’audition organisée mardi 21 novembre par la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), les membres du bureau de la CONECT ont assuré que les mesures relatives à l’orientation de la subvention vers les ayants droit n’ont pas été étudiées dans le cadre d’une stratégie complète et prospective d’accompagnement structurant.
Ils ont souligné que le taux de croissance prévu ne peut pas absorber le chômage, de ce fait ils ont soumis leurs propositions, selon un communiqué de l’ARP publié mercredi 22 novembre.
En effet, ils ont proposé des amendements pour les articles 27, 38, 39 et 48 du PLF afin de favoriser l’augmentation des ressources de l’Etat à travers les mesures fiscales et avoir un impact positif sur le développement, l’investissement, le développement des entreprises privées et la création d’emplois.
Les membres du bureau de la CONECT ont souligné l’importance d’encourager le secteur de la formation professionnelle, outre la généralisation de ses centres dans toutes les régions du pays et appelé à inciter les élèves orientés vers ces centres, compte tenu des besoins du marché du travail en matière de formation professionnelle. Ils ont souligné l’importance d’alléger la pression fiscale sur les institutions de formation.
Avec TAP