La préoccupation est profonde face aux tensions au Moyen-Orient, en particulier en ce qui concerne le conflit palestino-israélien. Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, évoque la violence perçue de l’ultra droite israélienne, via une analyse sur sa page officielle Fb. Tout comme il souligne les changements dans la perception mondiale de la question palestinienne.
Il précise à cet effet : « En dépit du délire sanguinaire de l’ultra droite sioniste, l’année 2023 ne sera pas une réédition de 1948. Bien que les atrocités à Gaza soient en voie de dépasser celles commises par les milices terroristes sionistes à Deir Yassine et ailleurs en Palestine, les adeptes du sionisme commencent à se rendre à l’évidence que les Palestiniens et le monde ont changé depuis le début du siècle dernier. Le seul élément à redonner espoir aux illuminés sionistes est le gène indélébile de la duplicité, de la servilité et de la trahison dont de nombreux dirigeants et roitelets d’opérette arabes et leurs descendants n’arrivent pas à se défaire. » Le Moyen-Orient avance donc plus divisé que jamais.
Le délire sanguinaire israélien est à la mesure d’une panique profonde
Et de poursuivre : « Le délire sanguinaire israélien est à la mesure d’une panique profonde et d’une prise de conscience d’un effondrement interne en Israël et d’une impasse internationale. Avec le sentiment de plus en plus perceptible d’une fin de course et de l’éclatement d’une fiction et d’une supercherie qui trouvent de moins en moins de preneurs. Toutefois, l’arsenal nucléaire israélien, initié avec le soutien français en vertu du pacte secret de 1956, et le délire eschatologique de nombreux illuminés sionistes, juifs et chrétiens, font craindre une réédition du suicide collectif de Massada, en entrainant le Moyen-Orient et possiblement le reste du monde, dans un apocalypse nucléaire. »
La citadelle de Massada doit sa célébrité aux événements de la nuit du 2 au 3 mai de l’an 74
Alors, il conclut : « Située sur les rives de la Mer Morte, la citadelle de Massada doit sa célébrité aux événements de la nuit du 2 au 3 mai de l’an 74. Quand ses 960 occupants, hommes, femmes et enfants juifs, assiégés par l’armée romaine, se donnèrent la mort plutôt que de se rendre à l’ennemi.
La détention par Israël d’un arsenal nucléaire et les risques d’une fuite en avant apocalyptique par l’establishment politico-militaire israélien démasquent l’hypocrisie de l’Occident au sujet de la non prolifération nucléaire et le met, ainsi que les peuples du Moyen Orient, face aux conséquences potentiellement tragiques de cette duplicité et du délire sanguinaire de l’ultra droite israélienne qui reste dans le droit fil de la vision colonialiste et suprémaciste des pères fondateurs d’Israël et leurs milices terroristes notamment Lehi, Irgoun et Haganah de sinistre mémoire. »
En somme, tout cela nous amène à constater que finalement l’hypocrisie de l’Occident est bel et bien perçue. En témoigne sa politique de deux poids deux mesures en matière de non-prolifération nucléaire.