Une association baptisée « Mouvement des femmes révolutionnaires agricultrices » contre les politiques de marginalisation et les programmes d’exclusion des femmes travailleuses dans le secteur agricole vient de voir le jour. « L’objectif de notre mouvement est de faire face aux défis quotidiens et aux conditions inhumaines que nous rencontrons ».
Représentant 80% de la main-d’œuvre agricole en Tunisie, les agricultrices constituent un pilier de la sécurité alimentaire.
Parmi les revendications, on note l’autonomisation, la protection des droits, l’accès à l’éducation et à la santé, la sécurité sociale, le droit syndical, la maternité, et la lutte contre toute forme de marginalisation.
De ce fait, le mouvement des femmes révolutionnaires contre la marginalisation en Tunisie représente un pan entier de la sécurité alimentaire du pays (80% de la main-d’œuvre agricole).
Ce n’est donc justice qu’elles revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail, la promotion de l’égalité des sexes, le droit d’organisation et de grève, un environnement de travail sûr, l’accès à l’éducation et à la santé, la protection sociale, la garantie du droit de maternité, la lutte contre la violence au travail, la promotion de pratiques agricoles durables, etc.
Reste à savoir si le mouvement va obtenir son agrément auprès des autorités compétentes.