Alors que le délai de la trêve entre Israël et le Hamas touche à sa fin, lundi 27 novembre, les deux partis chercheraient à la prolonger. Une source de sécurité égyptienne a affirmé que le gouvernement israélien voudrait renouveler la trêve jour après jour.
Le mouvement de résistance palestinien et Israël souhaitent prolonger la trêve pour libérer le plus d’otages et de prisonniers palestiniens possible. Les médiateurs étrangers (Qatar, Etats-Unis et Égypte) proposent, quant à eux, une pause de plusieurs jours dans les combats.
D’ailleurs, une source proche de l’AFP aurait affirmé que les Palestiniens affirmeraient vouloir prolonger la trêve de quelques jours. La Commission des prisonniers de l’Autorité palestinienne serait aussi inquiète par rapport au sort de 105 otages palestiniens dont l’identité et les charges retenues contre eux sont inconnues.
Les Palestiniens et les Israéliens ne seraient pas les seuls favorables à un cessez-le-feu temporaire. En effet, selon le magazine La Croix, le secrétaire général de l’Otan aurait réclamé, lundi 27 novembre, une extension de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. « J’appelle à une extension de la trêve qui permettra de fournir davantage d’aide aux populations qui en ont grand besoin et d’obtenir la libération d’autres otages », a déclaré Jens Stoltenberg lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne, s’est révélé, à son tour, partisan d’une trêve. La solution devrait être, selon, lui politique.
Enfin, la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, n’est pas en reste par rapport à l’idée de prolonger la trêve. Elle estime qu’elle devrait durer jusqu’à la libération de tous les otages. Sachant qu’aucun français ne faisait partie des otages libérés vendredi, samedi et dimanche.