Le comité de la Défense d’Abir Moussi, présidente du PDL, a relayé une lettre envoyée par sa présidente. Elle souligne qu’Abir Moussi observe une grève de la faim depuis le lundi 27 novembre 2023. Et cette grève de la faim se poursuivra tout au long de la période de la campagne de 16 jours d’activisme pour lutter contre les violences faites à l’égard des femmes.
Abir Moussi pointe du doigt la langue de bois du ministère de la Femme n’ayant rien fait contre les violences faites aux femmes. Et en particulier à son encontre, en tant que citoyenne; mais aussi en tant que femme politique ayant subi des violences physiques et psychologiques.
Selon les points évoqués dans sa lettre, Abir Moussi annonce qu’elle adressera des communications urgentes à l’Organisation des Nations Unies. Et ce, en marge de la campagne internationale annuelle de lutte contre les violences faites aux femmes. Ces communications viseront à dénoncer le glissement dangereux du pouvoir exécutif qui bafoue les droits des femmes, au vu et au su de tout le monde.
Ainsi, elle rappelle sa volonté d’entamer une grève de la faim tout au long des jours de la campagne susmentionnée. Et ce, afin de dénoncer sa persécution et la violation de ses droits fondamentaux à la liberté, à la santé, à l’activité politique et à l’affiliation intellectuelle.
Tout comme elle tient pour responsable de ce qui lui arrive le pouvoir en place, de toute atteinte à sa sécurité physique. En accusant officiellement le régime en place de violence, de torture, de tentative d’assassinat et de liquidation physique à l’aide du système et des organismes judiciaires.
Et pour finir, elle appelle les femmes de Tunisie à agir conformément à ce qui est autorisé par le droit national et international pour faire face au danger imminent qui menace leurs droits et le modèle sociétal tunisien moderne qui les sous-tend.