Abid Briki, secrétaire général du mouvement Tunisie en Avant et l’ancien ministre de la Fonction publique, estime que la Tunisie traverse une phase de libération nationale et d’émancipation sociale. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce jeudi 30 novembre 2023.
Abid Briki met l’accent sur l’importance de dynamiser le plan économique par le refus des conditions du Fonds monétaire international. Tout comme il salue la position nationale sur la question palestinienne, reflétant ainsi une libération de toutes les influences étrangères.
Cependant, Abid Briki reconnaît l’existence de certaines lacunes, notamment en ce qui concerne les arrestations soulignant un déficit de communication à ce sujet. La deuxième lacune concerne la crainte que les arrestations ne se transforment en frein aux investissements. En ce qui concerne les dossiers des assassinats, les choses commencent à se clarifier, selon ses dires.
En revanche, il souligne que le volet économique et social ne progresse pas dans la bonne direction. Tout en considérant qu’il y a un dysfonctionnement dans la relation entre les deux structures exécutives, c’est-à-dire la présidence et le gouvernement.
Dans ce contexte, il souligne que les visites du président aux institutions, aux organismes et à certaines structures dans divers secteurs, où il identifie les lacunes et les défaillances, ne sont pas suivies par le gouvernement à travers des conseils ministériels restreints.
Abid Briki insiste sur le fait que la gestion de la crise nécessite d’élargir le cercle de la consultation autant que possible. Il souligne l’importance de la stabilité politique et de la sécurité sociale, en affirmant que sans eux, il est impossible de progresser vers la création de richesse.