L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, vendredi 1er décembre, le budget du Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées au titre de l’exercice 2024, avec 133 voix pour, 8 voix contre et 7 abstensions, lors d’une séance plénière tenue en présence de la ministre Amel Belhaj Moussa.
Le projet de budget du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Personnes âgées pour l’année 2024 a enregistré une augmentation de 4%, pour atteindre 248,9 millions de dinars, contre 239 millions de dinars pour l’année dernière.
Le budget du ministère prévoit une augmentation des dépenses d’investissement de 16 % et les dépenses d’intervention de 8 % par rapport à l’année 2023.
Les dépenses salariales s’élèvent à 150 millions de dinars, les dépenses de gestion à 13,26 millions de dinars, et les dépenses d’intervention à 14,02 millions de dinars, tandis que les dépenses d’investissement sont estimées à 44,62 millions de dinars.
La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et des Personnes âgées, Amel Belhaj Moussa a déclaré, dans sa réponse aux interrogations des députés que le budget du ministère pour l’année 2024 demeure modeste, malgré une hausse de 19% au cours de la période allant de 2021 à 2024.
Elle a souligné que le budget limité du ministère ne l’empêche pas d’atteindre ses objectifs, notamment en matière de gestion des affaires de la famille, de promotion de la femme et de la protection des droits de l’enfant.
La ministre a déclaré que le ministère oeuvre à mettre en place tous les projets et programmes relatifs aux secteurs de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, rappelant que la situation économique que connait la Tunisie a également affecté la situation sociale, en particulier pour les secteurs de la femme et de l’enfance.
Elle a révélé que le taux d’achèvement des projets programmés est actuellement d’environ 94 % , indiquant que le ministère se penche actuellement sur le parachèvement de plusieurs projets visant à améliorer la situation des familles à faibles revenus et consolide le lancement de projets en leur faveur, étant donné que l’autonomisation économique des femmes est l’un des piliers les plus importants de la politique du département.
Le ministère œuvre quotidiennement à résoudre les blocages de ses projets, a-t-elle indiqué ajoutant que le nombre de projets bloqués a diminué à seulement 58 projets grâce à la création d’une commission mixte qui regroupe les ministères de la Famille et de la Femme d’une part, et de l’Équipement et de l’habitat d’autre part.
Le ministère oeuvre essentiellement à la réhabilitation et le développement des institutions pour enfants, a déclaré la ministre, estimant que l’ouverture des jardins d’enfants publics et la création d’institutions de la petite enfance avec le développement des infrastructures sont une priorité pour le Ministère.
Le Ministre de la Famille et de la Femme a conclu que le Ministère continue à oeuvrer pour l’application des dispositions de la loi n° 58 de 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, à la promotion de la famille et la protection de l’enfance notant que le ministère a pris plusieurs mesures pour assurer l’accompagnement et les soins aux victimes de violences, notamment les enfants et les femmes.
Avec TAP