Des députés ont indiqué, vendredi 1er décembre, au cours d’une séance plénière au parlement consacrée à l’examen du projet de budget du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, que les habitants des zones rurales sont marginalisés et vivent dans des conditions difficiles, appelant le ministère à leur accorder un intérêt particulier.
Ils ont souligné que les femmes, les enfants et les personnes âgées dans les zones rurales souffrent d’un manque d’infrastructures sanitaires, d’éducation, de moyens de transport en raison de l’insuffisance de ressources humaines, de structures sanitaires et d’établissements éducatifs.
« Les ouvrières agricoles jouent un rôle vital dans le maintien de la sécurité alimentaire néanmoins elles n’ont pas bénéficié d’encouragements de la part du ministère de tutelle » ont- il noté.
Ils ont indiqué qu’un grand nombre de femmes et de filles quittent leurs régions pour travailler dans les grandes villes en tant qu’aides ménagères en contre partie d’un faible salaire, signalant que le ministère de la famille n’a pris aucune mesure pour assurer leur protection.
Par ailleurs, les députés ont dénoncé la hausse du taux de décrochage scolaire des filles habitant les zones rurales, « ce qui rend difficile les possibilités d’accès à un emploi décent et de réaliser l’indépendance matérielle » ont-ils relevé.
Certains députés ont souligné l’absence de clubs et de centre culturels, sportifs et de loisirs dans les régions rurales.
Ils ont appelé le ministère de la famille à redoubler d’efforts afin de prendre en charge les catégories défavorisées en optant pour la discrimination positive.
Avec TAP