L’assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, vendredi 1er décembre, l’examen du projet de budget du ministère de la santé au titre de l’année 2024, lors d’une séance plénière tenue au siège du parlement au Bardo présidée par le président de l’ARP, Brahim Bouderbala, et en présence du ministre de la santé.
Le budget du ministère de la santé pour l’année 2024 a été fixé à près de 3,93 milliards de dinars contre 3,66 milliards de dinars dans la loi de finances complémentaire pour l’exercice 2023. Le budget alloué au ministère de la Santé est considéré comme étant le plus élevé, après les budgets des ministères de l’Education, de l’Industrie, de l’Intérieur et de la Défense. Il représente 5,5% du projet de budget général de l’Etat au titre de l’année 2024.
Le budget du ministère de la Santé 2024 prévoit des dépenses d’investissement d’une valeur de 582,2 MDT pour les projets et programmes répartis entre les projets en cours de réalisation (416,6 MDT) et les nouveaux projets (165,6 MDT).
Selon le document du projet de budget 2024, les nouveaux projets portent sur la consolidation de la médecine préventive, la rationalisation de la gestion du programme national de vaccination et la poursuite des efforts visant la lutte contre la pandémie du coronavirus, outre le renforcement des hôpitaux en équipements médicaux et imagerie médicale, le traitement des maladies cancéreuses et le renforcement de la médecine de spécialité dans les régions prioritaires.
La commission de la santé, des affaires de la femme, de la famille et des affaires sociales avait auditionné le 8 novembre 2023 le ministre de la santé sur la mission de la santé prévue dans le projet du budget de l’état au titre de l’année 2024.
En réponse aux interrogations des députés, le ministre de la Santé, Ali Mrabet, a indiqué que le budget du ministère a été préparé selon une vision prospective qui s’étend jusqu’à l’année 2030. Elle s’articule autour de 5 axes fondamentaux dont l’accès équitable aux prestations sanitaires et l’importance de la santé en tant que levier de développement.
Il a souligné que la faiblesse du budget alloué au ministère de la Santé eu égard aux défis de ce secteur est due aux difficultés des finances publiques, estimant que la programmation de 3 000 recrutements durant l’année 2024 constitue un acquis important malgré les difficultés de la conjoncture économique.
Avec TAP