Des membres du bureau exécutif de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) ont appelé, samedi 2 décembre à Hammamet, lors de la séance d’ouverture du 14e congrès de l’union, à l’annulation de ce congrès pour « violations juridiques », au milieu d’un échange d’accusations et de slogans scandés par les participantes.
Pour la présidente de l’UNFT, Radhia Jerbi, ‘il est normal qu’il y ait de divergences de points de vue lors de tout congrès électoral, ce qui prouve que l’union est une organisation démocratique. « Nous voulons rompre avec ce qui se dit sur l’organisation réputée pour être la voix du régime. Elle est aujourd’hui ouverte à toutes les idées et perceptions ». Elle a ajouté que les propos d’un des membres du bureau exécutif à l’ouverture du congrès auraient dû être tenus lors des travaux.
Jerbi a souligné que les participantes doivent assumer leurs responsabilités concernant tout ce qui a été dit. Et celles qui se sont opposées à la tenue du congrès ont eu recours à la justice et celui qui perd le procès doit accepter le jugement rendu par le tribunal ou faire appel.
De son côté, Wissal Jaidi a déclaré au nom des participantes opposées à la tenue du congrès: « Nous sommes 8 membres du bureau exécutif de l’UNFT qui est composé de 14 membres, et exigeons l’annulation de ce congrès étant donné que les procédures de convocation sont illégales ».
Selon elle, le désaccord avec la présidente de l’union ne se limite pas à la non-présentation des états financiers, mais porte, également, sur le non-respect du règlement intérieur et l’élaboration d’un autre règlement défaillant et de manière unilatérale.
Avec TAP