Cet accord a pour objectif de renforcer les stratégies de développement des énergies renouvelables entre les deux pays.
Le Maroc et le Portugal ont signé à Dubaï, aux Émirats arabes unis, une déclaration commune pour l’interconnexion électrique entre les deux pays. Et ce, en marge des activités de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP28).
Ainsi, la signature de cette déclaration commune a eu lieu au pavillon du Maroc par la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre de l’Environnement et de l’Action climatique du Portugal, Duarte Cordeiro. Elle vise à renforcer les stratégies de développement des énergies renouvelables entre les deux pays, en plus du potentiel d’échange énergétique entre les continents africain et européen.
Elle a également pour objectif d’intensifier le dialogue. Et ce, afin d’assurer une transition énergétique flexible et globale qui répond aux objectifs mondiaux en matière de développement durable et de changement climatique, notamment en encourageant l’utilisation des énergies renouvelables; et accélérer la réalisation de projets stratégiques d’importance commune, parmi lesquels le projet de connexion électrique entre les deux pays.
La ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a déclaré dans des communiqués de presse publiés samedi 2 décembre, que l’activation du projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Portugal est importante pour les continents européen et africain. Tout en ajoutant que la signature de la déclaration commune vise à actualiser les études techniques et le coût financier du financement du projet au niveau global.
Pour sa part, Duarte Cordeiro a confirmé dans une déclaration similaire que le Maroc et le Portugal partagent les mêmes stratégies de développement des énergies renouvelables. Notant que l’établissement d’un réseau électrique entre les deux pays contribuera à neutraliser le caractère matériel de l’Europe, et à d’autres stratégies comme l’hydrogène vert.