Les travaux de protection du littoral de Tunis qui s’étend de Cap Gammarth à Carthage contre l’érosion côtière démarreront vers le milieu de l’année 2024.
C’est ce qui a été convenu lors d’une séance de travail tenue, lundi 4 décembre, entre le directeur général par intérim de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) et une délégation de haut niveau du Fonds saoudien pour le développement (FSD) qui finance ce projet de protection contre l’érosion côtière dans le cade d’un prêt.
Moyennant un coût estimé à 70 millions de riyals saoudiens (l’équivalent de 58 millions de dinars), ces travaux couvriront 12 kilomètres de la zone du littoral mentionnée.
Cette rencontre, qui a réuni un représentant du ministère de l’Economie et des cadres de l’APAL, a été l’occasion de présenter des résultats de l’étude complémentaire de ce projet qui vient d’être achevée.
Dans la région du Maghreb, la Tunisie est le pays où le taux d’érosion est le plus élevé pour les sections en érosion, qui perdent 2,4 mètres par an en moyenne, ce qui entraîne des pertes et des dommages qui s’élèvent à environ 2,8% du PIB, selon un rapport de la Banque Mondiale publié en septembre 2021.
D’après ce rapport intitulé « Côtes en voie de disparition au Maghreb : L’érosion côtière et ses coûts », l’érosion entraîne des coûts directs substantiels à plus de 1,1 milliard de dollars en Tunisie.
Avec TAP