Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, réitère son appel au gouvernement de réactiver le dialogue social. Et ce, à travers la tenue d’une réunion d’évaluation, à la lumière des indicateurs de l’inflation et de la pénurie de plusieurs produits de base et des médicaments.
« Aucun progrès, aucune avancée ne sont envisageables sans un dialogue social responsable, sérieux et transparent », a lancé M. Taboubi dans un discours prononcé, lundi 4 décembre, au siège de l’UGTT Place Mohamed Ali à Tunis. Il s’y exprimait à l’occasion de la commémoration du 71ème anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached (5 décembre 1952).
Il a indiqué au cours de cette cérémonie de commémoration, à laquelle ont pris part les membres du bureau exécutif et le fils de Farhat Hached, que la centrale syndicale poursuivra ses efforts. Et ce, en vue de défendre les questions sociales qui sont au cœur de ses préoccupations et en priorité les droits des régions et l’amélioration du pouvoir d’achat des salariés.
M. Taboubi a appelé le gouvernement à mettre en œuvre les conventions du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022 et l’annulation de la circulaire numéro 21 qui porte atteinte au droit syndical et au droit des négociations collectives; outre l’amélioration du pouvoir d’achat, des conditions de travail et la protection des droits des personnes à la retraite.
Evoquant la question du service public, M. Taboubi a affirmé que l’UGTT défendra les intérêts des établissements publics pour assurer leur pérennité et leur capacités financières. Et ce, afin qu’ils accomplissent leur rôle dans les meilleures conditions.
Il a indiqué que les positions du président de la République concordent avec celles de la centrale syndicale. Et notamment en ce qui concerne la réforme des établissements publics et la politique de compensation et de lutte contre la spéculation.
Il a également relevé que « les syndicalistes n’étaient pas au dessus de la loi ».
Avec TAP