En novembre 2023, le taux d’inflation a connu un repli à 8,3 %, comparé à 8,6 % en octobre. Ce recul mensuel par rapport à la même période de l’année dernière s’explique par une décélération du rythme d’augmentation des prix dans des catégories. A savoir: les produits alimentaires, les produits manufacturés et les services. Telle est l’annonce pour le mois de novembre 2023 de l’Institut National de la Statistique (INS).
La modération de l’inflation est également attribuée à des fléchissements annuels dans les groupes « produits alimentaires » et « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer ».
Cependant, en novembre 2023, les prix de l’alimentation augmentent de 11,9 % sur un an. Cette hausse provient principalement de l’augmentation des prix du café en poudre de 35 %, des huiles alimentaires de 29 %, des viandes ovines de 28 %, des viandes bovine 17,1 % et des fruits frais de 14,1 %.
Toujours selon l’INS, le taux d’inflation sous-jacente, excluant les produits alimentaires et l’énergie, enregistre une légère baisse à 7,3 %, comparé à 7,4 % le mois précédent.
De ce fait, les prix des produits libres non encadrés augmentent de 9,2 %. Tandis que les produits encadrés connaissent une hausse plus modérée de 5,2 %. Plus spécifiquement, les produits alimentaires libres affichent une hausse de 13,4 %. Alors que celle des produits alimentaires à prix encadrés est de 3,3 %.
Toutefois, l’analyse des contributions à l’inflation révèle que les secteurs des « Produits manufacturés » et des « Services » ont été les principaux contributeurs, avec des parts respectives de 2,7 % et 2,1 %. En revanche, le secteur de l' »Energie » a eu la plus faible contribution, représentant seulement 0,2 %.
En ce qui concerne les régimes, les groupes « Non alimentaire libre » et « Alimentaire libre » ont affiché les contributions les plus élevées à l’inflation, avec des parts respectives de 3,9 % et 3,2 %. A l’inverse, le groupe « Produits alimentaires encadrés » a enregistré la plus faible contribution, ne représentant que 0,1 %. Cette répartition met en évidence l’impact significatif des produits manufacturés et des services sur l’inflation globale. Tandis que les produits alimentaires encadrés ont eu une influence minimale.