Cette année, l’Algérie a lancé le projet de réhabilitation du ‘Barrage vert’, dont les travaux ont commencé au début des années 1970. Et ce, dans le cadre de sa lutte contre la désertification. L’initiative du gouvernement consiste à planter un million d’hectares d’arbres supplémentaires dans 13 gouvernorats (Wilayas) algériens.
A moins de 300 kilomètres de la capitale algérienne, des opérations de reboisement sont menées à un rythme accéléré dans le gouvernorat de M’Sila. Le but est d’empêcher les sables du désert du Sahara de traverser les montagnes de l’Atlas et atteindre la mer Méditerranée.
Les chantiers ouverts font partie du projet des autorités algériennes de réhabilitation du Barrage vert, d’une capacité d’extension d’un million d’hectares, touchant 13 gouvernorats sur une bande de 1 500 kilomètres.
Dans une interview accordée à Sky News, lundi 4 décembre, le gouverneur des forêts du gouvernorat de M’sila, Amer Mohamed, a déclaré que le gouvernorat est considéré comme presque la porte d’entrée du désert et qu’il est le point de passage entre le Haut Atlas et l’Atlas saharien. « C’est pourquoi le gouvernorat de M’sila a bénéficié de ce programme et il se classe au deuxième rang après celui de Djelfa en termes de superficie du Barrage vert ».
Selon les statistiques officielles, environ 10 % de la superficie de l’Algérie est menacée par la désertification. Et, ces dernières années, le pays a été affecté par les changements climatiques, représentés par la pénurie d’eau ou des pluies torrentielles. Ainsi que par le déclenchement d’incendies majeurs dans les forêts; outre la perte de milliers d’hectares de végétation et de couvert forestier. Cela a fait qu’il a été décidé de mettre en œuvre le projet en choisissant des arbres qui s’adaptent à ces changements. Tout en facilitant leur exploitation comme richesse par les habitants.