C’est le quinzième anniversaire de la mort du poète Chadli Zoukkar (2 février 1931 – 2 décembre 2008). Né à Monastir, Chadli Zoukkar a effectué ses études à la section de sa ville natale. Encore élève, il commença à rédiger ses articles dans le journal an-Nahdha puis il rejoignit le journal az-Zohra. Il suivit les activités du leader Habib Bourguiba et couvrit ses déplacements, dans le pays.
Installé à Tunis, en 1951, Chadli Zoukkar participa à l’association la Voix de l’Etudiant. Il obtint le diplôme al-Ahliya, puis at-Tahcil (équivalent du baccalauréat), en 1954. Puis il rejoignit Le Caire pour y poursuivre ses études, qui furent couronnées de succès par l’octroi de la licence. Dans ses articles, il exprima son admiration pour Taha Hussein et Fadhel Ben Achour, qu’il érigea en modèles.
De retour à Tunis en 1958, il rejoignit la Radio tunisienne, en tant qu’inspecteur des travaux littéraires. Il y créa les deux émissions : Ici Tunis et une Fleur de chaque jardin.
Ensuite, il fut affecté au ministère des Affaires étrangères comme diplomate, au Caire, à Jeddah, Amman, Koweït puis Sanaa, en tant qu’ambassadeur.
‘‘Diplomate en vadrouille’’, selon l’expression de Leaders, il poursuivit son œuvre poétique mais publia tardivement son recueil de poésie : Diwan al-Ochk, en 1997. Il laissa de nombreux poèmes et articles non publiés.
Il fonda, en 1956 Rabitat al-kalem al-Jadid (L’alliance de la nouvelle plume), avec le poète Hédi Nomane, le journaliste Slahdine Ben Hamida et quelques amis. Ils m’invitèrent à les rejoindre. Il se consacra à la diplomatie jusqu’à sa retraite, en 1990. Il fut considéré comme le poète-intellectuel.