Des députés ont critiqué, mercredi 6 décembre, lors de la plénière consacrée à l’examen du budget de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) au titre de 2024, le travail de l’instance électorale et la loi régissant les élections, notamment en ce qui concerne les candidats.
Ils ont réclamé une évaluation globale des précédentes élections législatives afin d’éviter les erreurs et les manquements juridiques qui ont placé certains candidats dans des situations de suspicion.
Certains députés ont évoqué de « mauvaises expériences » de l’instance électorale ainsi que des difficultés avec les agents de contrôle engagés par celle-ci.
Pour les députés Fethi Mechergui, Sirine Mrabet, Basma Hammami et Aymen Ben Salah, ces agents manquent de professionnalisme « à tel point que des procès-verbaux ont été rédigés à l’encontre de certains candidats sur la base de suppositions et non sur des faits réels », estimant que la loi était « très stricte ».
Ils ont dénoncé le fait que la loi électorale soit adaptée aux partis politiques et non aux individus, « ce qui a provoqué des problèmes aux candidats des précédentes législatives en raison d’un manque d’expertise et de communication ».
Les députés ont également relevé des difficultés administratives, telles que l’impossibilité d’ouvrir des comptes courants, réclamant la révision de la loi électorale.
Avec TAP