« Nous avons réuni les Etats-Unis et la Chine dans un engagement sans précédent visant à réduire le méthane et les gaz autres que le dioxyde de carbone dans l’ensemble de l’économie. Ces gaz sont plus de 80 fois plus nocifs que le dioxyde de carbone », a déclaré, mardi 5 décembre, le ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Emirats arabes unis, le président désigné pour la Conférence sur le changement climatique, lors de sa conférence de presse à la COP28.
Cet accord « sans précédent » est un nouveau point supplémentaire qui s’ajoute à la série de « victoires de la conférence sur le climat » tenue aux Emirats arabes unis et aux avancées positives qu’elle réalise dans de nombreux domaines liés à l’action climatique, y compris les engagements financiers annoncés par un nombre de pays, a ajouté le ministre.
L’envoyé spécial américain pour les affaires climatiques, John Kerry, a confirmé que les Etats-Unis et la Chine étaient parvenus à des « ententes et accords » sur les questions climatiques qui contribueraient à garantir des progrès dans les négociations de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP28), après sa rencontre avec son homologue chinois Xie Zhenhua à Sunnylands, en Californie, le mois dernier.
En effet, afin de faire fondre la glace dans les relations entre les deux pays, les Etats-Unis d’Amérique et la Chine ont récemment engagé des pourparlers directs, notamment sur les questions climatiques et les positions des deux pays sur des dossiers fondamentaux.
Outre les deux sommets qui ont réuni le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping et qui visaient à contrôler le rythme des relations entre les deux pays, de nombreuses discussions ont eu lieu – à plusieurs niveaux – entre des responsables américains et leurs homologues chinois, y compris l’envoyé des Nations unies pour le climat, John Kerry, qui a rencontré ses homologues à Pékin pour parvenir à un accord sur le climat.