Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, a indiqué, mercredi 6 décembre, devant les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), que l’instance est prête à organiser des législatives partielles pour les sept sièges parlementaires restés vacants.
Ces sièges réservés à sept circonscriptions électorales à l’étranger sont restés vacants faute de candidats aux dernières législatives de 2022.
Une fois cette vacance constatée, a ajouté Bouasker, le parlement doit adresser une correspondance à l’instance des élections. Celle-ci peut donc organiser des législatives partielles dans les sept circonscriptions en question dans un délai de trois mois, a-t-il souligné dans sa réponse aux interventions des députés lors de la plénière consacrée à l’examen du projet du budget de l’ISIE au titre de 2024.
L’Assemblée des représentants du peuple est composée de 161 sièges. Actuellement, seuls 154 élus siègent au parlement. Les sept autres sièges que devaient occuper les élus de certaines circonscriptions à l’étranger sont restés vacants.
Concernant les prochaines échéances électorales, prévues en 2024, le président de l’ISIE a déclaré que « les élections périodiques se dérouleront dans les délais », qui seront, à leur tour, fixés quelques mois avant la date prévue » de ces élections.
À propos de l’installation de la deuxième chambre parlementaire, Bouasker a indiqué qu’elle sera mise en place fin mars prochain ou début avril 2024.
Et d’ajouter que juste après l’installation des 279 Conseils locaux élus, l’ISIE organisera des élections indirectes pour la mise en place des 24 Conseils régionaux et 5 Conseils des districts, avant l’achèvement du processus par l’installation du Conseil national des régions et des districts. Ce processus devrait prendre un mois et demi, a-t-il dit.
Avec TAP