L’homme d’affaires Hafedh Zouari a déclaré à Jawhara FM que les mesures mises en place par l’État pour intégrer l’économie informelle à l’économie formelle n’ont pas été productives.
Dans le même contexte, Zouari souligne l’absence d’un pourcentage précis concernant l’économie parallèle en Tunisie. L’homme d’affaires mentionne entendre souvent des estimations dépassant les 50%.
Il affirme que les entreprises respectueuses de la loi font face à des difficultés en raison de l’économie parallèle, et il n’exclut pas la possibilité que certaines entreprises puissent disparaître.
Il pointe du doigt plusieurs lois devenues obsolètes, notamment le Code des changes qui n’a pas été amendé depuis 20 ans.
En réponse à une question sur le projet de loi de finances 2024 (PLF 2024). Selon lui, chaque fois que l’on augmente la charge fiscale des entreprises et des particuliers, ils deviennent moins productifs, ce qui les rend moins compétitifs face aux entreprises étrangères.
L’homme d’affaires parle d’une politique fiscale excessive pour les entreprises, en particulier industrielles. Il qualifie le ministère des Finances de « ministère de la Fiscalité », déclarant que sa principale préoccupation est de mobiliser des recettes fiscales pour couvrir les salaires et rembourser les prêts contractés par l’État.