Cela fait presque une semaine que le Grand Tunis est sans carburant. Il est donc difficile de se déplacer, que ce soit pour se rendre au travail ou tout simplement se déplacer.
La pénurie de carburant force les Tunisiens à passer 4 heures en file d’attente, sans oublier les embouteillages et les klaxons qui mettent la patience de chacun à rude épreuve.
Amal, une jeune citoyenne, exprime son mécontentement, en espérant que le problème sera résolu ce vendredi, comme il a été annoncé sur les ondes radiophoniques, mais ce n’est pas le cas. Elle souligne la frénésie de certains à remplir leurs réservoirs sans penser aux autres qui ont aussi des engagements. Il semble qu’il y a trop d’égoïsme, chacun pensant suivant le dicton: « Chacun pour soi et Dieu pour tous ».
De plus, personne n’informe la population à l’avance de la pénurie, la laissant en otage face à une situation qui la dépasse.
Les exemples ne manquent pas. Sihem partage son expérience en découvrant qu’elle n’a plus d’essence. Ce qui l’a obligée à prendre un taxi pour se rendre à une réunion.
Par ailleurs, un employé d’une station-service près de la place Pasteur souligne que les camions de transport de carburant devraient approvisionner les stations en fin de journée.
Une question demeure: les Tunisiens connaîtront-ils une délivrance dans les prochaines heures ou devront-ils attendre encore un jour sans carburant? Le temps nous le dira…