Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 3.8 Mtep à fin octobre 2023. Elles enregistrent ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 4 %. Cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel. C’est ce qu’on peut lire dans le bulletin de la conjoncture énergétique à fin octobre 2023, publié par le ministère de l’Industrie, des Mines et des Energies.
Le document, qui comprend plusieurs chiffres et données, affirme que les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et de gaz qui participent tous les deux à hauteur de 73 % de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG uniquement) reste timide et ne représente que 1 % des ressources primaires. A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 1 % à fin octobre 2023, par rapport à la même période de 2022. Il s’agit également d’indépendance énergétique.
La demande d’énergie primaire a diminué entre fin octobre 2022 et fin octobre 2023 de 4 %. En effet, la demande de gaz naturel a diminué de 4 %; alors que celle des produits pétroliers a enregistré une baisse de 3 %. A signaler que la demande de gaz naturel a diminué de 4 % suite à la limitation des achats de gaz algérien. Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers les importations d’électricité.
La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. Ainsi, la part des produits pétroliers est passée de 47,4 % à fin octobre 2022 à 47,8 % à fin octobre 2023. Par contre, la part de gaz naturel est passée de 52,2 % à 51,8 % durant la même période.
En comptabilisant la redevance, le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin octobre 2023, un déficit de 4 Mtep enregistrant ainsi une diminution de 3 % par rapport à fin octobre 2022. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 49 % à fin octobre 2023, enregistrant une quasi stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 38 % à fin octobre 2023; enregistrant aussi une quasi stabilité par rapport à la même période de l’année précédente.
Enfin, le déficit du bilan d’énergie primaire a diminué de 3 % durant les dix premiers mois de 2023 par rapport la même période de 2022. Cette diminution est due essentiellement à la baisse de la demande d’énergie primaire. La production des hydrocarbures a joué, par contre, en défaveur de cette baisse.