Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme, a condamné les crimes de génocide et de déplacement forcé à Gaza. En accusant les soutiens de certains pays à Israël. Il s’exprimait de la sorte, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm, ce lundi 11 décembre 2023.
Bassem Trifi dénonce « les pays qui nous parlent du bout des lèvres des droits de l’Homme et de la démocratie. Nous leur disons qu’Israël que vous soutenez commet des crimes contre l’humanité […]. Avant de nous donner des leçons, parlez de ses crimes et empêchez-la de les commettre ».
En outre, il estime qu’à cet égard la situation des libertés en Tunisie aujourd’hui est effrayante. Car tout le monde vit aujourd’hui dans un état de peur. A cet égard, il affirme que « la Tunisie n’est plus le pays qui donne l’exemple en matière de droits de l’Homme, de libertés et de démocratie ».
D’ailleurs, il ajoute : « Le décret n° 54 est une épée suspendue au-dessus de la liberté d’opinion et d’expression. Tout le monde s’est retrouvé sous sa sanction ».
Il soutient l’indivisibilité des droits de l’Homme et critique la situation des libertés en Tunisie, mentionnant donc le décret n°54 comme une menace à la liberté d’opinion.
Enfin, Bassem Trifi a également dénoncé les conditions inhumaines dans les centres de détention tunisiens. Mettant ainsi en lumière l’exiguïté, les odeurs désagréables, le manque d’eau potable et de repas, ainsi que l’absence de conditions sanitaires décentes.