Des sources gouvernementales ont révélé hier l’intention de l’Egypte de libéraliser complètement le marché du gaz naturel. Et de permettre ainsi aux entreprises du secteur privé d’importer du gaz de l’étranger pour elles-mêmes et pour d’autres; et ce, dans un délai de trois à cinq ans.
Dans des déclarations exclusives au média arabe Al Arabiya Business, les sources ont affirmé que les partenaires et importateurs de gaz naturel en provenance des marchés étrangers seront traités. A condition que les expéditions entrantes soient soumises à un tarif déterminé par l’Autorité de régulation des activités du marché du gaz.
Elles ont ajouté que les entités souhaitant importer du gaz, qu’elles proviennent du secteur privé ou de sociétés de production de gaz en Egypte, seront autorisées à importer des expéditions « liquéfiées ou non liquéfiées » via les marchés étrangers. Et ce, après avoir obtenu une licence de la Société de portefeuille de gaz naturel (EGAS), pour être un partenaire du gouvernement dans la fourniture de gaz. Pour que le marché local assure la saturation de ses besoins; ainsi que pour exploiter toutes les capacités opérationnelles disponibles dans les stations de liquéfaction d’Idku et de Damiette.
Les mêmes sources officielles ont indiqué que les entreprises importatrices de gaz seront autorisées à utiliser les installations disponibles en Egypte après avoir payé les tarifs de transport. A condition que le gaz soit assuré d’être acheminé vers les utilisateurs réels du marché local ou d’être exporté à l’étranger.
Elles ont enfin expliqué que la libéralisation du marché du gaz renforcera la capacité de l’Etat égyptien à se transformer en un centre régional de vente et d’échange de gaz dans la région. Réalisant ainsi de bons revenus en dollars, en plus de répondre aux besoins du marché.