Elyes Kasri, analyste politique et ancien ambassadeur dresse un état des lieux de la situation à Gaza, via un post : « ‘Pire que Guernica, Auschwitz ou Treblinka, Gaza restera, pour des siècles à venir, un symbole de la cruauté, de l’injustice et de la souffrance humaine devant un monde impuissant et souvent complice. »
Et de poursuivre : « De plus en plus d’experts, à l’instar de Henry Kissinger, prédisent qu’Israël n’en a plus pour longtemps. Cet artifice colonial planté par le fer et le sang en Palestine s’avère, trois quarts de siècle après l’injuste partage onusien de 1947, comme une aberration socio-politique fondée sur des mythes et des légendes qui ne trompent même plus les descendants des victimes du massacre systématique des juifs avant et durant la deuxième guerre mondiale qui rejettent désormais avec indignation l’instrumentalisation fallacieuse et répugnante du meurtre de leurs parents pour justifier des crimes sionistes d’une barbarie inouïe. »
Avant d’ajouter : « En plus de l’influence néfaste qu’il ne cesse d’avoir sur la région ainsi que la paix et la sécurité internationales, Israël est devenu la principale source d’instabilité et de radicalisation non plus au Moyen Orient, mais également en Afrique, en Europe, en Asie et sur le continent américain.
Les récents excès aussi bien en Palestine que les atteintes aux droits et libertés dans les pays sous influence sioniste comme les Etats-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne et plus récemment la France, sans oublier l’Allemagne qui ne cesse de s’autoflageller dans une repentance pitoyable, montrent qu’en plus de la faillite morale et militaire d’Israël, l’acte illégal de partage de la Palestine s’avère, jour après jour, comme une erreur historique et une faute politique qui risquent d’entrainer l’humanité vers l’apocalypse nucléaire.
Face à cette entité hors la loi et surarmée, dotée d’un arsenal nucléaire que ses responsables envisagent d’utiliser contre des populations civiles, toute collaboration ou normalisation, surtout par des pays arabes et musulmans, sera un acte de trahison et de complicité dans des crimes contre l’humanité. »
Et de conclure : « Tout pays arabe qui maintiendrait une représentation diplomatique en Israël ou collaborerait avec cet état voyou ne pourra pas échapper à l’accusation de complicité de crimes contre les Palestiniens et l’humanité entière. Aucun dirigeant arabe et musulman complice d’Israël ne pourra se laver les mains du sang des 18 000 victimes palestiniennes à Gaza et de plus de 5 000 enfants innocents assassinés ainsi que 50 000 blessés et mutilés par la pire barbarie de l’époque moderne. »
En conclusion, Elyes Kasri considère Gaza comme une page sombre de l’histoire arabe, accusant l’Occident de décadence morale et de complicité. Tout en soulignant : « Gaza restera marquée à jamais dans la mémoire de l’humanité comme une page sombre de l’histoire arabe et une complicité criminelle d’un Occident en décadence et perdition morale. »