Les médias hébreux ont déclaré que les menaces lancées par le groupe Houthi au Yémen auront de nombreux effets négatifs sur l’économie d’Israël et donc d’énormes pertes pour l’entité occupante.
Les médias israéliens ont expliqué hier que l’exposition des navires israéliens dans la Mer Rouge et dans le Golfe Persique à ces menaces entraînera l’expansion des routes maritimes. Ce qui pourrait augmenter les prix de divers produits tels que les produits électriques et électroniques en Israël.
Des poches vides
Le journal hébreu Israel Today a cité, samedi 9 décembre, un économiste de haut rang disant : « La menace des Houthis sur le transport maritime vers Israël pourrait entraîner un lourd coût économique sur le coût de la vie et sur la chaîne d’approvisionnement ». Il a ajouté que « cela devrait affecter toutes nos poches, à travers la hausse des prix des voitures, des appareils électriques et des meubles. Et cela pourrait également se refléter dans les prix des produits alimentaires et des produits de consommation en raison du coût élevé du transport des matières premières ». Il a souligné que « le volume de marchandises importées en Israël s’élève à environ 400 milliards de shekels par an (environ 108 milliards de dollars), dont 70 % arrivent par « voie maritime ».
Une menace persistante à tous les niveaux
L’économiste israélien a expliqué que l’impact de la menace Houthi se manifeste à trois niveaux. Le premier niveau est l’augmentation du coût de l’assurance pour le transport maritime vers Israël, suite à l’augmentation de la prime de risque. Le deuxième niveau est l’effet du changement de route de navigation des navires de l’est vers Israël, où au lieu de passer par le détroit de Bab al-Mandab et la Mer Rouge, ils seront obligés d’utiliser une route de navigation différente qui entoure le continent africain. Cela signifie un allongement de la durée du voyage de 30 jours et une augmentation du prix du transport maritime.
La double crise d’Israël
Le troisième niveau peut se manifester par le fait que les compagnies maritimes étrangères s’abstiennent complètement d’atteindre les ports israéliens. Et ce, pour éviter les risques, ou en raison des restrictions imposées aux compagnies d’assurance.
Selon l’économiste israélien, « la Chine est la plus grande source d’importations maritimes en Israël et représente environ 20 % du volume des importations en Israël. Il existe également d’importantes importations en provenance de Corée du Sud, qui se classe au sixième rang des plus grandes sources d’importations maritimes en Israël ».
Il a souligné enfin que la plupart du fret aérien avait été interrompu à cause de la guerre contre Gaza. Tout en déclarant qu’Israël souffrirait d’une double crise, que ce soit dans le transport maritime ou aérien.