Le membre du Bureau politique du Mouvement du Peuple, Haykel Mekki, a déclaré lors de son passage à l’émission « Midi Show » le jeudi 14 décembre 2023, que la loi de finances pour l’année 2024 ne diffère pas de ses prédécesseurs, en plus de ne pas refléter les attentes du Mouvement du Peuple et ce qu’il attendait depuis le 25 juillet.
Haykel Mekki a estimé que la loi de finances est « politique par excellence » et, se basant sur les chiffres et les questions financières qu’elle inclut, elle reflète une « schizophrénie de l’État entre son discours officiel et la réalité ».
Le porte-parole a souligné que la situation des finances publiques ne peut s’améliorer qu’avec la réalisation de la croissance et de l’investissement, affirmant : « Je ne trouve aucun indicateur réformateur réel dans la loi de finances… On compte toujours sur l’emprunt intérieur et extérieur. »
Haykel Mekki a appelé le président de la République Kaïs Saied à accorder une importance primordiale à la question de l’investissement, considérant, selon les perspectives du Mouvement du Peuple, qu’il existe certaines déviations dans la gestion post-25 juillet.
Dans ce contexte Haykel Mekki a affirmé le 25 juillet peut toujours revenir à son parcours socio-économique, auquel le président croit, en déclarant : « Le 25 juillet était le résultat d’accumulations de luttes, couronnées par des décisions courageuses de Kaïs Saïed … Nous ne considérons pas le président comme un dictateur et nous ne considérons pas le 25 juillet comme un coup d’État, et il y aura toujours un échange pacifique du pouvoir, Kais Saied n’est pas un dictateur… mais il est de notre droit de dire où il a erré et où il a réussi. »
L’invité de « Midi Show » a insisté sur le fait que le président ne peut pas diriger le processus seul avec son idéologie qui exclut tous les « intermédiaires », tels que les partis, les associations et les médias, selon ses dires.