L’intelligence artificielle (IA) prend une place prépondérante dans le paysage des entreprises belges, devenant un catalyseur de compétitivité sur le marché. Les entreprises adoptent de plus en plus l’IA pour le développement d’outils innovants, ouvrant ainsi la voie à un nouveau territoire inexploré. C’est le thème central de l’événement “Explorer l’avenir : comment l’intelligence artificielle peut optimiser les performances des entreprises ?” organisé par le Conseil de gouvernance économique belgo-tunisien, en collaboration avec la Cité des Sciences à Tunis, l’ambassade de Belgique en Tunisie et la Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie.
Alors que cette transition suscite des interrogations, les avantages potentiels de l’intelligence artificielle, tant sur le plan individuel que pour la gestion environnementale, sont mis en lumière.
Des chiffres émergent progressivement, témoignant de l’implication croissante de certaines entreprises belges dans le domaine de l’IA. Rencontrée en marge de cet événement, Rajae Essefiani, déléguée générale Wallonie-Bruxelles, aborde la question de la place de l’intelligence artificielle dans le monde des entreprises belges.
Elle estime que de plus en plus d’entreprises optent pour l’IA, notamment pour développer des outils compétitifs sur le marché, ce qui en fait un élément essentiel. Ce nouveau monde d’IA est souvent perçu comme inconnu, mais il n’y a pas de crainte particulière, car elle peut apporter des bénéfices directs tant au niveau individuel de la santé qu’au niveau environnemental, en favorisant une meilleure gestion de la mobilité et de la planète en général.
Selon elle, les chiffres commencent à émerger, avec déjà deux cents entreprises travaillant activement avec l’IA. En ce qui concerne la législation et la fusion avec les entreprises tunisiennes, des efforts sont déployés pour développer une coopération continue.
De son côté, Bart Focquaert, Chief Sales Officer chez Haulogy, souligne l’importance de l’IA pour gérer la transition énergétique. Cependant, la route à parcourir implique également des réflexions sur la coopération internationale, notamment avec des partenaires tunisiens. Il recommande notamment l’installation de panneaux photovoltaïques et insiste sur la nécessité de systèmes intelligents pour gérer l’ensemble des productions énergétiques.
Alfred Attipoe met en avant le projet Comunicare, axé sur la double dimension dans le domaine de l’e-health. Ce projet vise à instaurer une nouvelle dynamique d’accompagnement en favorisant une interaction continue entre l’équipe médicale et le patient.
Il rappelle que Comunicare comprend une application mobile visant à informer le patient sur son parcours de soin et une plateforme prédictive recueillant des informations sur son ressenti et ses symptômes. Ce projet s’inscrit dans la perspective de l’e-health et de l’autonomisation du patient pour qu’il devienne acteur de sa guérison.
Pour tout dire, les témoignages de Rajae Essefiani, de Bart Focquaert et d’Alfred Attipoe révèlent une adhésion progressive des entreprises belges à l’IA, perçue de nos jours comme un levier essentiel.
De ce fait, les avantages potentiels, tant au niveau individuel que pour la gestion environnementale, sont soulignés, tandis que des chiffres concrets témoignent de l’engagement croissant de ces entreprises dans le domaine de l’IA.
Comme quoi, l’IA a plutôt des avantages contrairement aux idées reçues.