L’entreprise italienne Fiat, filiale du groupe Stellantis, a récemment inauguré une usine d’assemblage automobile à Oran, dans l’ouest de l’Algérie. Elle a une capacité de production initiale de 50 000 voitures par an et couvre quatre modèles.
Le PDG du groupe Stellantis, Carlos Tavarez, a confirmé, lors de la cérémonie d’ouverture : « Nous avons achevé une usine en un temps record d’un an avec une capacité de production de 90 000 voitures par an. Ce qui témoigne de notre confiance dans le marché algérien ».
Il a ajouté que le groupe « a ouvert 50 showrooms de vente gérés par 900 salariés pour vendre neuf modèles Fiat et Opel. Et 75 000 voitures Fiat et 3 000 Opel ont été importées pour être mises sur le marché algérien courant 2023, avant l’ouverture de l’usine ».
En outre, M. Tavarez promet que le pourcentage de fabrication locale de pièces automobiles atteindrait 35 % en 2026; après avoir ajouté la structure métallique et la peinture.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre algérien de l’Industrie, Ali Aoun. Ce dernier précise que « l’usine commencera à produire 50 000 voitures par an, pour atteindre 80 000 voitures en 2026, avec la création de 1 200 emplois ». Tout en estimant que l’usine Fiat est « le point de départ pour une véritable industrie automobile en Algérie ».
A cet égard, notons qu’en novembre 2023, le groupe Stellantis signait un accord et un cahier des charges avec le ministère algérien de l’Industrie. Et ce, pour importer des voitures et implanter une usine d’ici un an, avec un investissement de 200 millions d’euros.
Enfin, soulignons que le marché automobile algérien a beaucoup souffert de la décision des autorités de cesser d’importer des voitures et de fermer des usines d’assemblage. Ces dernières, selon le président Abdelmadjid Tebboune, « se contentaient de mettre seulement des roues » en échange d’importants allègements fiscaux.