Le Fonds monétaire international (FMI) a recommandé aux pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) de continuer de renforcer le secteur non pétrolier. Lequel est considéré comme le moteur de la croissance des économies de la région, avec le déclin de la production pétrolière. Il a déclaré que l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis mèneront la croissance du secteur non pétrolier au cours de l’année en cours.
Le FMI a déclaré dans son rapport publié hier jeudi que les pays du Conseil de coopération du Golfe maintiennent toujours une forte dynamique de croissance dans les secteurs non pétroliers. Celle-ci étant tirée par la demande intérieure, augmentant les flux totaux d’investissement et mettant en œuvre des réformes.
En outre, il constate que les soldes des finances publiques restent solides et le déficit primaire non pétrolier devrait diminuer à 24 % du PIB d’ici 2028. Le Fonds a considéré que la hausse des recettes non pétrolières reflète les réformes financières et structurelles en cours.
Ainsi, le Fonds appelle à continuer de concentrer les politiques structurelles sur la diversification de l’activité économique en dehors des hydrocarbures. Il déclare que les réformes visant à renforcer la réglementation des marchés de produits, les marchés du travail et la gouvernance stimuleront la croissance. Il espère donc que des investissements efficaces dans les initiatives numériques et vertes accéléreront la transformation et soutiendront la transition énergétique.
En outre, le FMI note qu’une forte croissance du PIB non pétrolier limite l’impact d’une baisse de la production pétrolière sur la croissance. Sachant que le PIB non pétrolier des pays du Conseil de coopération du Golfe a augmenté de 5,3 % l’année dernière et devrait croître de 4,3 % en 2023.
De plus, le Fonds s’attend à ce que le rythme de la croissance non pétrolière dans les pays du Golfe soit sain, tiré par une augmentation des investissements et des flux de capitaux; malgré les risques et les conditions mondiales défavorables.
Dans un contexte connexe, le Fonds relève enfin que la source de croissance du secteur non pétrolier dans les pays du Golfe se concentre en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. La croissance moyenne du PIB non pétrolier en Arabie saoudite au premier semestre de cette année était d’environ 4,5 % (provenant des activités privées et gouvernementales non pétrolières). Tandis que les Emirats arabes unis ont enregistré une forte croissance de 5,9 % au cours de la même période, tirée par une forte demande intérieure, conclut le rapport du FMI.