La Banque mondiale a accepté d’accorder au Maroc un prêt de 300 millions de dollars pour accélérer le rythme de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
La banque a expliqué – dans un communiqué publié vendredi 15 décembre 2023 – que ce financement vise à soutenir le gouvernement marocain dans la mise en œuvre de son plan ambitieux visant à accélérer le rythme de transformation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation dans le système éducatif..
Le programme contribuera au développement d’une gamme d’approches innovantes et transformatrices. Accroître l’impact de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au bénéfice des citoyens marocains, aujourd’hui et demain, et contribuera à la mise en place d’un mécanisme de suivi de l’employabilité des diplômés, en intégrant les compétences transférables dans les programmes universitaires, en accréditant plus de 200 000 étudiants en linguistique ou les compétences numériques, et augmenter les inscriptions et les diplômes d’étudiants dans les programmes menant à un diplôme. Prioritairement, ceux qui répondent aux besoins des secteurs sociaux et économiques d’ici 2029.
À son tour, le directeur régional pour la région Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesco Hentschel, a souligné que le nouveau modèle de développement au Maroc met en évidence l’importance d’investir dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique pour le pays. Parvenir à une croissance durable à faibles émissions de carbone et créer des opportunités d’emploi.
Le responsable de la banque a expliqué que ce programme vise à améliorer l’adéquation et la qualité du système d’enseignement supérieur public au Maroc, et bénéficiera aux étudiants, aux professeurs et aux chercheurs des universités publiques..
Pour sa part, Cornelia Jesse, experte principale en matière d’éducation et chef de l’équipe de ce programme à la Banque mondiale, a déclaré que le choix des secteurs prioritaires répond à la demande nationale et internationale actuelle et future de main-d’œuvre et de compétences prioritaires identifiées par le nouveau modèle de développement, en particulier pour les emplois numériques verts et performants. Pour résister aux chocs.