Depuis le 17 décembre 2010, jour symbolique du début du soulèvement conduisant à la chute de Ben Ali, treize années se sont écoulées. Il y a deux ans, le président de la République Kaïs Saïed a déclaré que le 17 décembre serait désormais la date officielle de la Fête de la Révolution, remplaçant ainsi le 14 janvier, soulignant ainsi la détermination le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire nationale en mettant fin à la décennie 2011-2021.
Ainsi, un projet de décret a été publié pour que le 17 décembre devienne le jour chômé de la Fête de la Révolution, abandonnant ainsi la célébration annuelle du 14 janvier.
Treize ans plus tard, quel est l’état des lieux ? Le pouvoir d’achat de la classe moyenne tunisienne a chuté de 40%, selon une récente étude. Une préoccupation persiste concernant le sort des blessés de la révolution. Bien que la liste des martyrs soit établie, comportant entre de 129 martyrs et 634 blessés, aucune action concrète n’a été entreprise par le gouvernement. Les promesses des gouvernements successifs n’ont pas été tenues, laissant les Tunisiens avec des interrogations sur leur situation actuelle.
Treize ans après les manifestations du 14 janvier, qui ont conduit à la chute de Ben Ali, la transition démocratique semble inachevée. Car une chose est sûre, la Tunisie doit surmonter des défis économiques et sociaux. Les attentes des Tunisiens se concentrent sur la stabilité économique et sociale, bien que cela semble actuellement échapper au domaine politique. De nombreux Tunisiens espèrent fermement en un avenir meilleur pour la Tunisie. L’avenir révélera si ces espoirs se concrétiseront un jour.