La guerre d’Israël contre Gaza continue de mettre la pression sur l’économie de l’Etat hébreu. Et ce, à un moment où sa Banque centrale a réduit ses attentes de croissance pour l’année 2024, indiquant un « niveau élevé », de l’incertitude sur la durée et l’ampleur de la guerre avec le mouvement de résistance palestinien Hamas; ainsi que de l’absence de décisions gouvernementales appropriées pour financer les répercussions économiques qui en résultent.
Dans un récent communiqué, la Banque centrale d’Israël a annoncé qu’elle s’attend à une croissance économique de 2 % en 2024. Ce qui est inférieur à sa précédente prévision de croissance de 2,8 % pour l’année prochaine.
Ainsi, les répercussions économiques résultant de la guerre et le déclin attendu de la consommation privée ont incité le ministère israélien des Finances et les agences mondiales de notation de crédit à réduire les prévisions de croissance. On estime que cette guerre coûtera à l’économie israélienne plus de 53 milliards de dollars, selon ce qu’a rapporté hier le Wall Street Journal.
En outre, les prévisions de la banque indiquent que les coûts budgétaires spéciaux de la guerre (dépenses en plus de la perte de revenus) atteindront 10 % du PIB l’année prochaine, en 2024. Tandis que le ratio dette/PIB devrait atteindre 66 % en 2024. C’est ce qui résulte de l’annonce faite par le Journal hébreu The Times of Israel dans un récent rapport.