La commémoration discrète de l’anniversaire du déclenchement de la prétendue « révolution de la liberté et de la dignité », le 17 décembre 2010, soulève des interrogations persistantes. En dépit des reproches envers l’ancien président Ben Ali et sa famille, des révélations mettent en doute la version romantique de la révolution. En effet, elles évoquent « des liens étrangers avec des parties tunisiennes telles qu’Ennahdha ; ainsi que des implications d’ONG américano-sionistes comme Freedom House et Open Society de George Soros ». C’est ce que mentionne Elyes Kasri, ancien ambassadeur et analyste politique, via un post Fb.
Il précise dans ce contexte : « Après le passage dans une indifférence quasi totale de l’anniversaire, le 17 décembre, du déclenchement de ce qui a été qualifié pompeusement et avec une suspicion de plus en plus forte de “révolution de la liberté et de la dignité”, de nombreuses questions demeurent jusqu’à ce jour sans réponse convaincante. Sans disculper les errements graves de feu Ben Ali et les pratiques mafieuses de sa famille et de certains de ses proches, les nombreuses révélations sur l’organisation, les motivations et l’affiliation étrangère des parties tunisiennes impliquées à l’instar d’Ennahdha et autres agents d’ONG américano-sionistes, notamment Freedom House ou Open Society du perturbateur international George Soros, remettent en question la version romantique du déroulement prétendument spontané de cette période qui a généré instabilité, abus, corruption et inféodation à des entités étrangères, certaines pas plus peuplées que les quartiers populaires de Tunis.
En plus de la question des martyrs et blessés de la révolution dont une vérification sereine des actions dans lesquelles ils ont été impliqués et les “hauts faits” qui leur ont été attribués, la question des snipers demeure une énigme qui mérite d’être élucidée au-delà de la réplique sophiste du pur style BCE qui aurait dit : Celui qui attrape un sniper n’a qu’à me l’amener »
Elyes Kasri pose ainsi plusieurs interrogations. A savoir des questions sur les martyrs, les blessés, et surtout les snipers qui persistent. D’ailleurs, il déclare : « Des rumeurs évoquent des Tunisiens formés localement ; tandis que d’autres suggèrent des snipers étrangers infiltrés. La nécessité de comprendre qui les a recrutés et facilité leurs mouvements en Tunisie demeure cruciale pour une perspective sereine sur l’avenir ».
Il fait donc le constat que pour avancer avec sérénité, « la Tunisie doit examiner son passé récent avec franchise. En éclaircissant les zones d’ombre entourant les événements de la révolution pour une compréhension approfondie et équilibrée ».